
Jeudi 27 novembre, j'avais rendez-vous à 10h45 pour animer une séance de yoga du rire pour le personnel d'une crèche un peu particulière. Une crèche inclusive qui accueille 1 à 2 petits bouts en situation de handicap (trisomie 21, TSA) ou devant se nourrir avec une sonde.
Mais chuttt... mon activité était une surprise. Ils et elles ont essayé de deviner entre eux, et l'une d'elles avait trouvé. Dans ces cas-là, je garde la surprise jusqu'au bout et j'introduis l'activité sans la nommer, un exercice de style. J'adore ça.
Une fois l'activité nommée et la gagnante révélée, nous sommes entrés dans le vif du sujet.
Les exercices d'échauffement ont enchaîné. La présentation de chacun de façon assez particulière a provoqué les premiers rires. À nous le cocktail du rire, le rire de la moto, la porte coincée, la dispute !
La tarte à la crème a rencontré un vif succès. La respiration haka aussi. La plupart des visages se sont illuminés. Une participante a eu du mal à entrer dans les exercices ; elle les a faits à sa manière.
Avec la méditation du rire, des rires insoupçonnés se sont révélés, entraînant de beaux fous rires. Des pleurs se sont aussi invités. Lorsque j'introduis le yoga du rire, j'explique toujours que le rire est une porte qui permet à la tristesse et aux pleurs de sortir. Et des pleurs sont ainsi sortis lors de la méditation.
Après, retour au calme avec la relaxation guidée.
Et comme d'habitude, lorsque à nouveau tout le monde peut parler, c'est le silence qui règne. Elles ont trouvé l'expérience assez physique.
Le mot de la fin de la directrice : « Merci pour votre énergie et votre beau projet ! »
PSSST J'ai adoré pouvoir animer toute la séance debout en bougeant dans l'espace. Même si ça reste compliqué de taper du pied, quelle joie de rire 😂

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